vendredi 20 août 2010

Possession

Je suis dans ma chambre dans mon lit. Je suis couchée sur le dos.
Mon corps se fige. Quelque chose monte les escaliers et approche très rapidement. Avant que je ne puisse faire un geste, glacée de terreur, la "chose" que je ne vois pas, s'empare de mon corps. Ca se traduit tout d'abord par des cris de douleur humaines horribles qui hurlent dans ma tête. Puis les cris s'estompent. Cette fois je veux aller jusqu'au bout de l'expérience, je ne veux pas lutter pour me réveiller et retrouver possession de mon corps. Je veux voir ce qu'il va se passer. Je ne veux pas laisser l'angoisse prendre le dessus. Mon corps est toujours figé. Mais sans que je le commande ma tête tourne sur le côté et ma bouche se tort en un étrange rictus. Je suis consciente, j'ai juste l'impression d'être observatrice de mon corps que je ne contrôle plus. Peut-être suis-je en train de sortir de mon corps?
Puis tout s'arrête, les cris reprennent dans ma tête, ce qui annonce la reprise de contrôle de mon corps. Partout je suis parcourue de frisson. Je ne peux pas encore bouger. Les cris s'arrêtent. Je suis de nouveau dans la réalité.

mercredi 18 août 2010

Baby Blues

Scène 1
Je suis en Vendée dans la maison de mes grand-parents.
Je suis en vacances avec K. là-bas et nous logeons dans la caravane dans le parc.
K. repart, je reste encore un peu en Vendée.
Nous sommes toutes la familles à table(une grande table en bois toute en longueur), il y a une bonne ambiance familiale. Je me rend compte que je suis enceinte malgré mon ventre plat. Je vais bientôt, là, accoucher. Les première contractions se font sentir. je me dit que j'ai besoin qu'on m'emmène d'urgence à l'hôpital. Mais c'est déjà trop tard, c'est là, sur la table que j'accouche. En fait, je ne ressent aucune douleur, tout va très vite et je vois ma mère tenir le petit bout d'homme dans sa main. Il n'est pas plus gros qu'une pomme et son cordon ombilical est aussi gros que lui. C'est un petit garçon... J'en suis fière, je suis vraiment heureuse.
Je pars en vacances avec ma mère et le bébé. Nous sommes logés dans une auberge de jeunesse. Le bébé a sa pièce à lui tout seul dans le hall d'un supermarché, il passe ses nuits et ses jours dans cette pièce toujours noir. Il m'est trop précieux, tellement précieux que je n'ose le toucher, ni le porter. Je me dis que je n'ai vraiment pas l'instinct maternel, je ne sais vraiment pas comment m'en occuper, de plus il doit mourir de faim, car je ne lui ai encore jamais donné le sein. Mais le petit est sage, il ne hurle jamais. C'est une petite merveille. Autre dilemme.... Le bébé déjà quelques jours et je ne lui ai pas encore donné de prénom. le premier prénom qui me vient à l'esprit, c'est Richard, mais je trouve ce prénom beaucoup trop ringard. Je me dis qu'il faut d'abord que je joigne l'heureux papa (pas encore au courant) K. pour se mettre d'accord sur le prénom.
Le soir, je veux me coucher, mais dans l'auberge de jeunesse, il n'y a plus de lit de libre pour moi.

Scène 2
Je passe un examen en histoire des Idées avec Mr G. à la fac de lettres de Brest. Erwan, un ancien pote de LEA est là aussi. J'essaie de me concentrer sur l'examen, mais je n'arrive pas à aller plus loin que la première question. Et plus je bloque, plus je panique. J'ai écrit deux lignes et les mots ne viennent plus. Le temps passe et j'en suis toujours au même point. De plus, Erwan me pose sans cesse des questions qui me déconcentrent et me font totalement perdre mes repères, si bien que je deviens agressive avec lui.
Le soir, j' ai de nouveau pas de lit de disponible dans l'auberge de jeunesse, alors je vais faire la fête dans le gymnase. Là-bas, j'y retrouve Erwan. Je suis de nouveau enceinte, car je sens me sens un peu nauséeuse, mais ça me rend heureuse.

Lit mortuaire

Il fait nuit noire dans ma chambre.
Je suis dans mon lit couchée.
Autour de moi il y a de plus en plus de gens qui viennent autour de moi et ne bougent pas. J'aperçois leur silhouette et les vêtements qu'ils portent, mais pas leur tête. Ils se tiennent là sans bouger. J'ai l'impression d'être sur mon lit de mort, et que des gens viennent me veiller. Soudain j'entends un truc rebondir dans les escaliers et se rapprocher à une allure fulgurante. Je ne la voie pas mais je sais que c'est la tête d'une jeune femme qui roule et rebondi sur le sol jusque ma chambre. Plus elle se rapproche, plus je panique, le son du rebondissement et imaginer cette tête sans corps me glace le sang. Quand elle arrive dans la chambre en rebondissant, je m'assois sur mon lit et hurle d'effroi.

lundi 16 août 2010

En voie de disparition


Nous sommes à une soirée chez des amis. Il y'a K., T. et Christine (de l'amour est dans le pré). Nous sommes tous attablés dehors, c'est le soir, il fait beau. Il y'a la mer pas loin. Il y a une bonne ambiance.
Parfois je confond K. avec T. alors qu'ils ne se ressemblent pas du tout. J'ai du mal à savoir lequel des deux est mon ami. Mais je me dit que K. est quand même beaucoup plus attirant.
On veut aller en boite, mais comme à mon habitude, j'ai oublié mes papiers chez moi. Christine veut bien me conduire, elle embarque aussi K. et un homme corpulent, brun et barbu.
Il fait nuit.
Dans la voiture, Christine nous explique que sa passion c'est de sucer la tête des gobies. Il y'a une réserve naturelle de gobies pas très loin, et elle y va souvent pour sucer les gobies. Je lis dans les pensées du barbu qui songe avec un sourire pervers: "Aimerait-elle autant sucer ma nouille que la tête des gobies?"
Je suis devant mon appartement, c'est bon j'ai mes papiers.
Lendemain
Christine m'emmene dans sa réserve naturelle de gobies. Je plonge sous l'eau. C'est sale. c'est vert et lugubre. Je ne vois pas de gobies à sucer. Mais j'aperçois un ange blond, un jeune garçon à l'air apaisé, il émane de lui quelque chose d'appaisant, de tranquille. Je me demande comment il fait pour rester sous l'eau tant de temps sans respirer.
Je remonte à la surface (manque d'air)
Je dis à Christine que je n'ai pas vu de poissons. Elle me répond: "les hommes ont pourri la planètes et les poissons sont en voie de disparition. Nous payons l'addition."

dimanche 15 août 2010

Des araignées au plafond

Je suis dans ma chambre, dans l'ancien grenier de la maison.
Dans mon lit, je me cache sous ma couette. La pièce est remplie de toiles d'araignées et d'araignées en tout genre. Des petites, des grosses, des de toutes les couleurs et de toutes les formes. Au centre de chaque toile, des énormes cocons en forme d'araignées. J'ai peur qu'elles me tombent toutes dessus et je n'ose pas bouger. L'une des toiles vient de se détacher et de tomber sur mon visage, avec des araignées et un gros cocon. J'avale par inadvertance une petite araignée verte qui vient de se faufiler entre mes lèvres. Je panique.

Balade dans les champs

Je fais un tour de paté de maison dans mon quartier.
Il fait déjà un peu sombre, c'est le soir. Le ciel est d'un joli bleu sombre.
Je ne suis pas loin des champs.
Au coin d'une maison, j'aperçois une pièce de monnaie qui brille. Je me baisse pour la prendre: 10 centimes. Et puis à côté, je trouve pleins d'autres pièces enfouies dans la terre, surtout des pièce de 1 euro. Je me dis que j'ai vraiment de la chance. Les pièces brillent de mille feu, elles sont neuves car elles sont encore dans leur emballage (qui ressemble à une plaquette de timbres). Et je me dit que cet argent, j'en ai vraiment besoin en ce moment.
Le butin en poche, je continue dans le chemin qui s'assombri. J'aperçois un magnifique étalon blanc, il avance à mes côtés fier et majestueux. Sa blancheur immaculée brille presque dans l'obscurité. J'ai sauvé la vie ce cheval il y a plusieurs années et depuis, il m'est resté reconnaissant.

samedi 14 août 2010

Fleurs et papillons

Je suis sur l'île de Mainau, l'île des fleurs, sur le lac de Constance.
Il fait très beau et chaud.
K. arrive tout juste par le train. Il arrive enfin, je le revois enfin après une attente interminable car nous avons une relation à distance. Il est toujours aussi beau et attirant, il est vêtu d'un simple jean et d'un tee-shirt.
Je me jette dans ces bras et nous nous embrassons. Nous passons l'après-midi sur la pelouse verdoyante de l'île à nous dorer la pilule au soleil. Je suis bien avec lui, je suis juste heureuse.

L'amour est dans le pré - Pascal et Lucie (en boucle)

Je suis observatrice et ne joue aucun rôle dans cette scène.
Pascal et Lucie (de l'émission "L'amour est dans le pré"), se parlent dans le restaurant. Ils rejouent la scène de la veille à la télé. Pascal veut emmener Lucie à Verdun. Et Lucie s'exclame : On va voir les plages du débarquement à Verdun? Pascal ("brut de décoffrage") sourit malicieusement l'oeil amusé: " Euh les plages du débarquement, c'est en Normandie...."
Les spectateurs rient. Je rie moi-même à gorge déployée.
Et puis la même scène recommence. Exactement la même. Encore et encore. Si bien que ça prend une tournure inquiétante... Je n'arrive plus à chasser ces images de ma tête, elles en deviennent lancinantes et me font peur.


jeudi 5 août 2010

Mon royaume pour une cigarette!

Scène 1
Je suis à Konstanz, chez mon ancienne famille d'accueil, là où j'étais Au-Pair.
Désormais c'est ma Fraktion qui est Au-Pair et c'est notre professeur de linguistique, Madame M. qui y habite. Je rends visite à ma Fraktion, elle plie le linge.
Je veux me fumer une clope avec elle, mais tous mes essais sont vains. Pas moyen d'allumer la cigarette. Soit elle tombe par terre, soit elle se casse en deux, soit le briquet ne marche pas. Ca m'énerve.

Scène 2
Retour chez moi. J'ai invité quelques amis. On a élu domicile dans l'ancien grenier qui me servait de chambre avant. C'est assez grand pour y loger tout le monde. Et la je me dis, je suis en bonne companie, il me faut une CLOPE. De ma poche je retire un paquet de cigarettes doré (tout droit tiré du film Paycheck),

je sors une clope, loin de la cuisine car mon père pourrait me voir.
D'ailleurs il hurle des choses que je ne comprends pas à la fenêtre. Je glisse la cigarette entre mes lèvres et en propose une à mon meilleur ami, un garçon aux cheveux courts bruns, court sur pattes et trapu (encore d'origine italienne). Il me dit: "Nan, j'en veux pas!!! Elles sont périmées de plusieurs années tes clopes, elles vont te rendre malade!"
Mais j'ai trop envie de fumer, alors je me fout qu'elles soient périmées ou pas. Je cherche un briquet... pas de briquet. Pour couronner le tout, la cigarette se casse en deux.

mercredi 4 août 2010

Rencontre avec Jacob Black

Scène 1
Je suis à Konstanz à l'école.
Je donne un cours de français dans la classe de Joachim, une petite classe
On regarde Mr Batignol
Je mets la cassette et m'asseye parmi les élèves qui me posent
pleins de question enthousiastes. Joachim leur pose des q
uestions pertinentes sur le film.
Fin du cours
je sors dans les couloirs et m'appuie sur une vitre en plastique posée sur le sol, de là, je peux voir l'étage du dessous. Il y'a deux personnes: Annette, une collègue, qui parle à un élève d'origine indienne. Cet élève n'est pas n'importe qui, c'est Jacob Black (oui oui celui qui joue dans Twilight, le loup garou). Mais il est en fauteuil roulant depuis que
cette vitre en plastique lui soit tombé dessus une fois. Et comme je suis en ce moment appuyée dessus, je la sens de nouveau céder, mais je la retient à temps, Annette me regarde d'un regard noir. Après quelques efforts j'arrive à réemboiter la vitre. Jacob arrive en fauteuil roulant à ma hauteur. Il est torse nu. Il m'entoure de ses grands bras musclés et je me laisse faire. Contre son torse je me sens bien, son corps diffuse une chaleur appaisante.
Scène 2

Dans la salle de bains
Je me pomponne avec ma soeur, ce soir on est de sortie dans la campagne vendéène avec son copain et notre frère. Je mets un bonnet de père Noël et une veste à pois multicolore.
Sur le canapé
Finallement je ne veux plus y aller, là bas il fait très sombre près de la rivière, et je ne veux pas rentrer seule, parce qu'une fois un homme m'a déjà poursuivi.

Scène 3
Un pantin désarticulé au visage de clown et aux couleur criarde.
Il me poursuit.

dimanche 1 août 2010

Ange et Démon

Je suis à Kiel, à la Mensa (restau U)
Il fait beau
Dans le hall d'entrée j'aperçois un visage connu... Olivier... Mon premier grand amour, et mon premier chagrin d'amour, celui que j'ai aimé plus que tout, celui qui m'a brisé le coeur en mille morceaux... Ca fait des années que je ne l'ai pas vu. Je n'ai plus de rancune contre lui, je suis même heureuse de le voir là. Il a toujours son beau visage et ses yeux si bleus qu'ils faisaient craquer toutes les filles. Il a un peu changé, il s'est beaucoup émacié. Il me prend dans ses bras et me fait tourner en l'air comme une petite fille. Je suis tellement heureuse.
On sort de la Mensa pour aller au soleil et discuter.
Je rerentre dans le hall.
Cette fois je ne suis plus accompagnée d'Olivier, mais de Jan. Jan m'aime depuis des années, ça en devient une obsession et a le fait disjoncter que je ne ressente pas la même chose pour lui. Je garde une distance corporelle avec lui, en fait il me fait peur, parce qu'il a deux personnalités. C'est Docteur Jekyll et Mister Hyde. Il a un côté enfant au coeur d'or et un côté sombre, déjanté et violent. Il ressemble alors au Joker dans Batman. Je me dis que je ne vais pas rester très longtemps à ses côtés, il me fait peur.

Nouveau Job

Jeudi
J'ai obtenu un bon travail qui paye bien dans une entreprise dont je ne connais pas le nom. Je suis habillée d'un joli tailleur bleu marine avec un chemisier blanc... C'est finit la vie d'étudiante. Mon patron, un petit homme dégarni et rondelet me montre mon bureau avec mon ordinateur. "C'est là que vous travaillerez"
Un truc me chiffone tout de même: je ne sais pas du tout ce qu'on attend de moi ici. Quel genre de boulot est-ce?
Mon patron me dit: "C'est bon vous pouvez rentrer à la maison, demain est votre jour de congé, mais samedi, je veux vous voir au taquet, je veux que vous alliez travailler chez un de nos clients."
En mon fort intérieur je me dis: ah oui? Et pour quoi faire?
Vendredi
Je me réveille la tête dans le brouillard. Je n'aurai mon véritable appart que demain, alors une ancienne collègue de l'école, Ursula, m'héberge. Elle a une fille d'à peu près mon âge. Il n'y en a que pour elle. Moi, on ne me voit pas, je ne compte pas. Je suis un peu jalouse.
Samedi
Me voilà chez mon client. Il est petit, rondelet et brun, il a un genre Italien C'est un homme important, il est très riche. Sa maison est claire et spacieuse. En fait je suis un peu une sorte de coach qui l'aide dans sa vie. J'ai plusieurs client comme celui là, des hommes et des femmes. Et là, je me dis que je m'épanouis vraiment dans mon travail, ça me convient parfaitement.