dimanche 6 février 2011

Miroir déformant

Je suis dans mon village Breton. C'est la nuit. Nous sommes à table avec ma famille (c'est très rustique). Mon petit frère m'a invité à une soirée qu'il organise à Paris. Je l'annonce toute fière à mon père : Y. m'a invité à une super fête à Paris mardi soir. Mon frère me regarde d'un air de reproche, j'aurais dû me taire. Mon père répond : Pourquoi tu veux aller là-bas ? Tu ne pourras pas rivaliser avec les filles qui y sont, elles sont beaucoup trop canon et ont toutes des énormes poitrines ! Tu ne devrais pas y aller ! Ce à quoi je rétorque : Pfff ça m'est égal, je veux juste m'amuser.

Ca y'est je suis arrivée à Paris et je suis à la fête. Il fait encore nuit. la soirée se passe en plein air sur les toits de Paris, c'est magnifique, la nuit est d'un bleu magnifique, les gens ont fait des feux de camps. Ma soeur est là aussi, je lui demande si elle a des clopes. Elle me dit que oui, et de chercher dans son sac à main blanc à fleurs roses. C'est un vrai bordel là-dedans : maquillage, mouchoirs, porte-clefs, argent... Il y a aussi plusieurs paquets de cigarettes. Dans un des paquets, les cigarettes n'ont pas de filtre, dans d'autre elles sont tordues et cassées. Bref je ne trouve pas mon bonheur là dedans.

Je m'enfuis de la fête et ouvre une porte qui donne sur une gigantesque allée, tout est clair et brille de mille feux, on se croirait dans un palais d'or et d'argent. Tout est calme, il n'y a que moi, infiniment petite dans cet endroit immensément grand. Tout d'un coup je deviens lucide et me dit : Je suis dans un rêve. Cool, je vais pouvoir observer mon rêve et peut-être même le diriger. Tout mon corps est parcouru d'un étrange frisson. De l'autre côté de l'allée, j'aperçois une vitre miroir, il faut que j'aille voir à quoi je ressemble. Je commence à courir, plus je me rapproche du miroir, plus mon reflet m’apparaît nettement. Tout d'abord mon reflet me renvoie l'image d'un rabbi (tout droit sorti du film : Lucky Number Slevin), mais peut à peu le reflet change. Maintenant le miroir me renvoie le reflet d'un beau jeune homme aux boucles brunes et au visage lisse, son expression est figée. Et puis ses yeux commencent à rouler dans leurs orbites et à loucher affreusement. Ses yeux sortent presque de leurs orbites. Je veux changer d'image, mais je n'y arrive pas. On dit que les miroirs sont aussi des passages vers d'autres mondes oniriques, Alors je décide de traverser le miroir, car ce monde là ne me plait plus.
La traversée s'effectue très vite et sans douleur.
Je me retrouve dans le noir.
Je dicte à mon rêve de construire une gigantesque bibliothèque et je l'imagine un instant toute dorée avec des millions de livres empoussiérés.
Mais ça ne marche pas.
Je reste dans le noir.
Je me réveille.

Je mange autour d'une table avec la famille de K. à côté d'une grande fenêtre claire. J'ai du mal à suivre leurs conversations, donc je reste un peu en retrait en bout de table plongée dans mes pensées. Soudain, les parents de K. me donnent 20 euros, ils avaient une dette envers moi. Puis je pense qu'ils peuvent garder leur argent puisque moi j'ai une dette de 200 euro envers eux et je ne sais pas du tout comment je vais la rembourser.

Je reviens dans mon appart et mon coloc a mangé presque toute ma tarte au thon et aux aubergines. Je suis en colère.

Je suis devant 4 écrans d'ordinateur et je peux déplacer la souris comme je veux sur les 4 écrans.